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Quelle joie de pouvoir partager, mettre en mots, rendre encore plus vivant, ma compréhension globale de l’accompagnement d’une personne victime de burn-out. Je me suis sentie si seule et isolée dans mon approche durant des années ! Je vous livre un peu mon histoire qui a son importance dans ce que je m’apprête à vous écrire.

J’ai démarré ma vie professionnelle en qualité de responsable juridique dans un très grand groupe immobilier où la pression, l’absence d’humanité, étaient au centre de la vie quotidienne au travail ; à cette époque nous ne parlions pas de burn-out, mais je pense que je n’en étais pas loin !

Mon conjoint avait le même rythme que le mien, notre vie de famille vivait sous ce rythme de pression au travail ; j’ai tenu quelques années jusqu’à la naissance de mes enfants et là un déclic : je m’étais éloignée de moi, ma tête avait pris le pas sur mon corps que je n’écoutais plus. Pourtant que de signes depuis des années ! J’ai décidé d’arrêter de travailler, de prendre le temps pour me recentrer sur mes essentiels de vie que je retrouvais et je me suis formée à la psychologie corporelle.

J’ai eu la compréhension et je ressentais au plus profond de mon être, la magie que pouvait être cette belle alliance corps-esprit et comment j’avais pu m’en éloigner ; je n’avais qu’une envie, c’était de transmettre et d’aider le plus grand nombre à retrouver ce chemin.

J’ai ouvert un cabinet où ma patientèle était essentiellement des personnes en burn-out et/ou en dépression ; j’ai vite été très surprise par le mode alimentaire de mes patients ! Ils se nourrissaient de beaucoup de sucre, beaucoup de glucides ! J’ai donc commencé à faire des recherches, comprendre si un lien existait entre le déséquilibre du système nerveux et l’alimentation.
Il y a 15 ans, il n’existait que peu de recherches scientifiques !

La première étude que j’ai trouvée était sur une prison américaine. Le comportement des prisonniers qui avaient une alimentation sans glucide ou avec très peu de glucides changeait favorablement en un mois ; ils étaient beaucoup plus calmes, moins colériques, moins bagarreurs, avec plus de joie.

Je tenais une piste que je n’ai eu de cesse de creuser, d’approfondir, pour devenir nutripsychothérapeute. C’est ainsi que par une approche holistique — psychologique, émotionnelle, nutritionnelle, comportementale —, je vous partage l’accompagnement pour une personne victime de burn-out :

Comment recréer le fil de soi ? Comment recréer le lien corps et tête ?

Avant de parler d’accompagnement, il est primordial de savoir diagnostiquer le burn-out. C’est une pathologie « sournoise » où le mental est aux commandes. Comment le fil de soi a pu se distendre, se rompre ? Comment repérer cette cassure entre le corps et le mental ?

C’est un chemin, non une destination, qui demande de la patience, qui demande d’intégrer du changement dans divers domaines de vie. Comment maintenir ce fil de soi pour créer sa nouvelle vie ? Car il s’agit bien de cela ! C’est une crise existentielle qui est faite pour ramener à une existence plus juste pour soi.

 

Mise en garde : 

Votre formatrice pour ce module est Psychothérapeute, elle peut donc librement utiliser les termes relatifs à la santé.

Nous rappelons aux professionnels qui suivront cette Masterclass qu’en fonction de votre formation, vous n’êtes pas autorisé à utiliser certains de ces termes.

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