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L’humanité a toujours puisé dans la nature les remèdes à ses maux. De l’homme des cavernes aux différentes civilisations qui se sont succédé, c’est le règne végétal qui a été et qui reste la principale ressource pour ses pratiques thérapeutiques.

Rappelons que la plante représente la seule source sur terre d’éléments organiques et inorganiques indispensables pour le développement et la santé de l’homme et de l’animal. Même un pur carnivore dépend des herbivores dont il se nourrit. Tous les animaux et les humains ont besoin en effet de minéraux, d’oligoéléments, de sucres, de protéines et de graisses contenus dans les végétaux qu’ils extraient eux-mêmes de la terre ou élaborent à partir de la photosynthèse.

Par ailleurs, les plantes produisent pour elles-mêmes des substances naturelles indispensables pour leur développement, leur métabolisme, leur reproduction et leur protection ; substances qui se sont avérées efficaces empiriquement au fil des millénaires pour soigner… et même affaiblir ou tuer en fonction de la dose employée. Ces molécules sont les composés bioactifs des plantes réservées aux soins.

De nos jours, c’est la phytothérapie — c’est-à-dire l’usage thérapeutique des plantes médicinales — qui prévaut encore dans la santé de par le monde. Car même si, dans la médecine occidentale, les médicaments sont fabriqués majoritairement à partir de molécules issues du monde végétal, l’accès à cette médecine demeure onéreux et réservé à une portion congrue de la population mondiale.
La majorité des habitants de la planète se soignent donc majoritairement avec les ressources offertes par la nature à portée de main, plantes en tête !

Dans nos contrées dites « modernes et civilisées » et particulièrement en France pour des raisons historiques, nous avons progressivement mis au placard depuis un siècle tous les remèdes à base de plantes, ancestraux ou plus récents, au motif qu’ils seraient moins efficaces et dépassés par les médicaments.

La vérité est moins reluisante quand on sait que c’est plutôt parce que le modèle industriel médicamenteux est plus rentable en raison des difficultés techniques et économiques de brevetabilité d’une plante et de la totalité de ses actifs à la fois… pour le fameux retour sur investissement. Même si la pharmacopée médicamenteuse est légitime pour une certaine part, les plantes médicinales ont cependant disparu de l’arsenal thérapeutique des médecins davantage pour des raisons financières que pour un supposé manque d’efficacité.

Heureusement, sous la pression du public, à cause des scandales sanitaires à répétition et par les publications scientifiques en leur faveur, les plantes de santé reviennent sur le devant de la scène du soin et du bien-être… au grand dam des grands laboratoires pharmaceutiques.

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