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Depuis quelques années, la médecine se diversifie en adoptant des pratiques dites « traditionnelles » ou « non conventionnelles ». La phytothérapie suscite un intérêt particulier favorisant l’élaboration de nombreuses études scientifiques sur le sujet. Le secteur équin est également concerné par ce nouvel attrait. En effet, les propriétaires cherchent souvent un traitement personnalisé pour leur cheval ainsi qu’une alternative aux traitements allopathiques pouvant être coûteux et pouvant avoir des effets indésirables.

La phytothérapie est l’une des plus vieilles médecines utilisées par toutes les ethnies à travers le monde. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) estime que la phytothérapie est utilisée par 70 % de la population mondiale.

Ainsi la médecine ayurvédique, vieille de plusieurs millénaires, utilise les plantes , tout comme la médecine chinoise basée sur l’équilibre entre le yin et le yang. Les Indiens d’Amérique du Nord nous ont permis de découvrir l’Echinacea grâce à leurs grandes connaissances en phytothérapie. C’est aussi le cas en Amazonie avec le guarana et bien d’autres encore.

L’homme vivant aux côtés des animaux depuis des milliers d’années, il n’est pas surprenant de constater que les mêmes plantes médicinales ont été utilisées pour prendre soin des hommes et des animaux.

On distingue trois types de pratiques de la phytothérapie. La première est une pratique traditionnelle, empirique et transmise au fil des civilisations. La seconde est pharmacologique et cherche à identifier des principes actifs, leurs effets, leurs interactions via des études scientifiques in vitro et in vivo. Enfin une troisième approche repose sur les deux pratiques précédemment exposées. Elle est qualifiée de pratique clinique et intégrative.

Je vous propose cette troisième pratique afin d’avoir une approche scientifique impartiale tout en vous faisant part de mes expériences.

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